Rapport sur l'usage des extensions .BRAND (.MARQUE)
Le BRG (Brand Registry Group) a dévoilé aujourd'hui son rapport sur l'usage des .BRAND, deux ans (environ) après leur lancement.
Ce rapport (que nous publierons dès qu’il sera disponible) présente bien des aspects passionnants et semble confirmer un certain nombre d'intuitions que nous avions mentionnées lors du lancement de ces nouvelles extensions et particulièrement l'une d'entre elles : les internautes sont éducables.
Sur les 500 et plus .MARQUE existants, 112 sont actifs et utilisent un total de 5 500 domaines de second niveau.
Il devient donc possible de s'intéresser à leurs résultats en matière de SEO, et plus particulièrement de ranking Alexa. Et dans ce classement, à la 103ème place française, on trouve , nom d'un groupe bancaire français communicant dans un cadre purement BtoC.
Quoi de particulier me direz-vous ? Pas mal de choses...
D'abord, cette entreprise est l'une des (très ?) rares à utiliser son .MARQUE dans une politique de communication frontalement destinée à sa clientèle particuliers. On peut également citer le .LECLERC et .AXA, mais, avec nos excuses aux entreprises que nous passons sous silence, les opérations de ce type sont encore rares.
En outre, ce nom de domaine opère seul, en « stand alone ». Il n'est issu ni ne procède d'aucun autre nom de domaine. Dans ce cas, la migration a été totale et assumée par l'entreprise.
Les nouvelles extensions .MARQUE et le référencement (SEO)
Il est temps de nous remémorer quelles ont été les craintes et les prudences des responsables SEO, annonceurs comme prestataires, face à l'arrivée des .MARQUE : comment les arbitres du trafic que constituent les moteurs de recherche allaient ils réagir face à ces nouvelles extensions, et dans quel délai ? Le référencement allait-il être bonifié ? Handicapé ? Quelle confiance accorder aux déclaration de neutralité de Google ? Face aux Millions (avec un grand M !) engagés par les sociétés pour promouvoir leur sites, marques et autres communications digitales, la peur ne pouvait manquer d’être au rendez-vous.
Nous avons maintenant un commencement de réponse pour parvenir à un tel résultat : BNP PARIBAS a appliqué des règles connues et validées par la communauté des managers SEO.
Pour obtenir une bonne visibilité, il faut du trafic ; pour obtenir du trafic, il faut que les internautes se rendent (en masse si possible) sur le site ; pour que les internautes se rendent sur le site, il faut qu'ils se trouvent face à un choix simple (un seul nom de domaine) et qu'ils soient avertis de l'existence de celui-ci ; et pour que les internautes remplissent les conditions précédentes, il faut les « éduquer » en communicant vers eux de façon professionnelle, comme lors de toute opération de migration marketing bien menée.
Simple, non ? Alors pourquoi en faire état à ce point?
Faites confiance à vos équipes marketing et communication
Lors de nos discussions avec les entreprises détentrices d’un .MARQUE ou se posant la question d'une candidature, la question récurrente était : « Combien de temps pour que ces nouvelles extensions soient acceptés par les internautes ? ». Notre avis était (et reste) que la réponse à cette question de trouve dans les départements marketing des entreprises et que plus ceux-ci communiqueraient vers les Internautes/Clients, et plus rapidement ceux-ci réagiraient positivement aux nouvelles extensions .MARQUE. Ce que notre exemple vient valider de façon édifiante.
On peut encore utilement regarder les outils marketing de la société Leclerc qui décline son .LECLERC sur ses sacs, ou Audi qui met ses .AUDI à la disposition de ses distributeurs.
La conclusion de cette partie du rapport du Brand Registry Group est simple : les règles de bonne gestion du SEO s'appliquent aussi aux .MARQUE. Peut-être pas plus, mais certainement pas moins. Alors que vous soyez détenteur d'un .MARQUE ou hésitiez à postuler pour une éventuelle prochaine ouverture, faites confiance à vos équipes et à leur expertise : elles sauront vous conduire sur le bon chemin et vous aider à profiter pleinement de l'avantage stratégique que constitue votre .MARQUE.